Isabelle , 44 ans, Responsable hydraulique et maintenance hôtelière
LE PARCOURS
Ton domaine, c’est l’eau. Comment es-tu arrivée au Parc Astérix ?
J’ai effectivement une Licence dans le traitement de l’eau et ce cursus m’a permis d’assumer plusieurs postes chez différents acteurs de l’industrie. Puis, je suis partie 6 mois au Sénégal aider à la construction d’un puits et, à mon retour en France, une amie m’a parlé d’un poste au Parc Astérix. J’ai tout de suite postulé. C’était en 2000 et je ne regrette pas ce choix une seconde !
L’ÉVOLUTION DES MISSIONS
Quel a été ton parcours au sein du Parc ?
Quand je suis arrivée, je m’occupais de la qualité de l’eau, notamment dans les différents bassins du Parc. Trois ans après, je suis passée chef d’équipe, puis ensuite agent de maîtrise jusqu’à devenir cadre. Dans l’hydraulique, il s’agit de veiller à la qualité de l’eau, de la filtration, d’assurer la plomberie, l’entretien, la surveillance du réseau d’eau, du circuit d’eau pluviale… Récemment, j’ai également pris la responsabilité de la maintenance des trois hôtels du Parc. C’est un nouveau challenge pour moi, qui ne concerne pas seulement l’eau mais tout le bâtiment, l’électricité, le carrelage… Mes journées ne connaissent pas la routine !
L’une des particularités de ton poste, c’est que tu travailles même quand le Parc est fermé…
Oui… et c’est même quand le Parc est fermé que nous avons le plus de travail ! Nous en profitons pour vider les attractions à eau et réaliser un nettoyage complet. Je suis aussi associée aux projets de nouvelles attractions qui nécessitent souvent une modification du réseau d’eau. C’est très intéressant.
LE MANAGEMENT
Comment es-tu devenue manager ?
Le Parc offrait une opportunité et je crois que ma motivation a fait le reste… Mes collègues – tous des hommes ayant pour la plupart plus d’ancienneté que moi – m’ont poussée à postuler. J’ai aussi eu la chance d’être soutenue par ma hiérarchie. Il y a vraiment une ambiance très solidaire au Parc et une cohésion d’équipe qui encouragent à rester. En 20 ans, j’ai l’impression d’avoir eu plusieurs métiers.